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Rapprochement entre Algonquins et futurs policiers

Dans le cadre de leur formation, les étudiants en Techniques policières sont invités à effectuer un séjour dans la communauté algonquine Anishnabe de Kitcisakik, où ils découvrent la culture et la réalité de cette communauté autochtone.

Durant leur séjour, ils font des corvées de bois, apprennent à cuisiner selon les méthodes traditionnelles autochtones et rencontrent plusieurs intervenants sociaux : ils découvrent l’approche alternative de l’ÉMIPIC (Équipe mixte en itinérance – police et intervenants communautaires); ils participent à la Nuit des sans-abris à La Piaule de Val-d’Or, qui a pour mission d’accueillir les personnes les plus démunies dans une situation de rupture sociale en leur offrant un milieu de vie et en les soutenant dans leurs efforts de réinsertion sociale; ils visitent Chez Willie / Nigan, un centre de répit à haut seuil d’acceptabilité sociale pour les hommes et les femmes en situation d’itinérance, de vulnérabilité et de rupture sociale, familiale et communautaire.

À travers des rencontres de toutes sortes et des activités du quotidien, les futurs policiers sont appelés à analyser leur comportement et leurs perceptions en vue d’éveiller leur conscience à l’importance de pouvoir en tout temps et en tout lieu :

  • établir des contacts avec des personnes appartenant à différentes communautés culturelles et ethniques
  • analyser les façons de penser et d’agir de différents individus en prenant en considération leur appartenance culturelle et ethnique
  • reconnaître les manifestations d’intolérance à l’égard des personnes issues des communautés culturelles et ethniques
  • identifier les perceptions réciproques (positives ou négatives) et comprendre leurs influences sur les relations interethniques

Ce projet vise à mieux comprendre les problématiques vécues par certaines communautés autochtones dans le but d’améliorer les interactions futures. Il crée une ouverture d’esprit à promouvoir la paix, la dignité humaine ainsi que la richesse de la diversité auprès des futurs policiers.

Nancy Moreau, enseignante en sociologie au Collège de Maisonneuve, responsable du séjour

Ce rapprochement entre les Algonquins et les futurs policiers permet à ces derniers de développer une meilleure compréhension de la culture autochtone et de prendre conscience des principaux problèmes et défis auxquels ces individus sont confrontés.

Responsable

  • Nancy Moreau, enseignante en sociologie au Collège de Maisonneuve